A bout de souffle, Tome 1 : Maîtrisée
Maya Banks
Et si le vice et la vertu étaient faits pour s’entendre ? C’est ce que Drake voudrait croire lorsqu’il rencontre Evangeline. Cet homme séduisant est le propriétaire d’un club branché de New York. Un club dans lequel les gens viennent pour danser, et plus si affinités. Un club dans lequel Evangeline n’aurait jamais dû mettre les pieds. Même si son instinct lui dicte de fuir, la jeune femme ne peut rien contre l’attirance qu’elle éprouve pour Drake.
La nouvelle série de Maya Banks a de sérieux atouts : un héros d’une beauté irrésistible auquel les femmes ne refusent rien, et une héroïne belle et innocente qui ignore tout de l’érotisme. Un roman initiatique aussi émouvant qu’audacieux !
C’est la deuxième fois que je suis déçue par un livre de Maya Banks qui était pourtant un auteur que j’appréciais jusqu’à là. On est vraiment à bout de souffle...N’a-t-elle plus rien à nous raconter ? Déjà le 7ième tome de KGI m’avait déçu au plus au point, il faut dire qu’on patiente de nombreux mois alors quand arrive le précieux livre ne pas l’aimer c’est dur dur. Bref je reviens sur le premier tome de cette nouvelle série décevant au possible. Rien de nouveau à ce mettre sous la dent. On prend les mêmes et on recommence, c’est toujours la même chanson. Je m’explique ici on surfe sur les clichés et la caricature, de la belle ingénue mais franchement godiche qui n’est pas capable de voir que son prince charmant n’est qu’un malfrat sans scrupules, au dit malfrat dominant mâle alpha dans toute sa splendeur. Rien ne nous sera épargné lors des différentes rencontres qu’Evangeline fera avec les « associés » de Drake. Que ce soit Sylas, Justice ou encore Maddox qui servent d’hommes de main à Drake et sont chargés de la surveiller, leurs profils est toujours similaires, de grosses brutes ténébreuses mais au cœur fondant ! On y croit ! Sans parler des journées d’Evangeline qui sont littéralement passionnantes à savoir faire des courses pour préparer de bons petits plats en tant que bonne ménagère on se croirait revenue dans les années 50 et finir par faire des cupcakes qui seront le petit plus pour se faire accepter par l’équipe de mâles de Drake , c’est affligeant. Bref dans ce livre, rien ne m’a fait rêver, rien ne m’a transporté alors je ne sais pas si je lirais par acquis de conscience le tome deux prévu en février, y aura-t-il un sursaut ? Je ne peux que l’espérer.
Citation :
Evangeline n’était pas dans son élément ; elle voulait se terrer quelque part pour se laisser mourir. Elle était désespérément gauche et bien que Justice, son baby-sitter du jour, semble brut de décoffrage, il était quant à lui à l’aise dans les boutiques chic, et choisissait ou écartait les articles avec aisance.
Sitôt qu’Evangeline eut tendu la main pour toucher une robe chatoyante tout droit sortie du bal de Cendrillon, et senti le tissu somptueux entre ses doigts, elle en tomba amoureuse. Jusqu’à ce qu’elle regarde le prix et retire vivement sa main comme si l’étiquette l’avait brûlée. Bon sang. Les prix étaient-ils tous aussi exorbitants dans cette boutique ? Une robe coûtait plus cher que ce qu’elle gagnait en un an !