Si la lune éclaire nos pas
Nadia Hashimi est née a New-York et a grandi dans le New Jersey.
Ses parents sont tous les deux originaires d'Afghanistan qu'ils ont quitté au début des années 70 avant l'invasion soviétiques.
Elle est l'auteur de deux romans, dont "La perle et la coquille".
Je découvre pour la première fois la plume de Nadia Hashimi, et je suis toute émue par cette belle écriture toute en simplicité et en retenue. Il ya eu certains passage de ce très beau livre qui m’ont bouleversée et l’émotion était grande. J’ai aussi aimé les descriptions des pays et des conditions de vie des habitants qui sont souvent poignantes. C’est l’histoire de Fereiba , jeune mère de trois enfants qui est obligée de fuir son pays l’ Afghanistan. La guerre fait des ravages et les talibans ont imposés des lois inhumaines. J’ai beaucoup aimé l’approche de l’auteur qui retrace la vie de Fereiba quasiment dès sa naissance nous donnant un œil nouveau sur la vie de cette famille qui tant bien que mal était heureuse pour se retrouver dans le flot des réfugiés, expatriés, migrants. Des termes que nous connaissons malheureusement que trop bien dans nos pays dits développés et dont les faits divers de l’actualité Syrienne nous reviennent en mémoire constamment tout au long du roman. Alors cette image que nous pourrions avoir des réfugiés anonymes nous est vite ôté car il s’agit bien ici d’êtres humains réels comme vous et moi, ils ne sont pas différents du reste d’ente nous, simplement leur maison est soudainement devenue une prison et ils restent constamment en danger. Les familles déchirées, écartelées, les vies complètement désorganisées, aucun endroit où se refugier c’est déjà l’horreur en soi. Mais en plus il faut subir le regard des autres lorsque le pays où l’on a trouvé refuge ne vous traite que comme de la vermine. Je suis soufflée par la congruence de ce livre qui arrive au moment où les débats font rage, sur la façon dont l’Europe et les Etats-Unis devraient faire face à la marée des réfugiés Syriens. Je n’arrive même pas à m’imaginer à sa place, à passer pour où elle est passée dans l’unique but d’arriver à survivre. Ma réalité à tout du rêve et mes petites misères ne sont rien, cette mise en perspective est utile pour se remettre en question sur ce qui essentiel dans la vie. La fin de l’histoire m’a aussi paru juste et un rien symbolique , à vous de voir.